Ateliers technologiques

Le plan de construction de SKA, dont la version préliminaire actuelle liste environ 250 tâches élémentaires regroupées en 9 blocs principaux, prévoit de faire appel systématiquement à des réalisations industrielles pour le hardware, et dans une large mesure également pour le software, tant l'échelle de ces réalisations, et le niveau d'exigence en termes d'ingénierie de production et de mise en œuvre dépassent les capacités des institutions participant au projet.

Au rang des  difficultés à gérer, qui doivent également être vues comme autant de motivations pour s'engager dans ce projet, on peut citer son échelle planétaire, la complexité de l'ingénierie système à maîtriser, les difficultés à faire tenir le coût à l'intérieur du plafond d'investissement convenu entre les partenaires actuels, l'échelle des défis volumétriques en termes de données et de calcul, la nécessité impérative de réduire la consommation énergétique et de proposer des solutions d'énergie renouvelable, et l'enjeu de réaliser un système de contrôle global de l'observatoire sur l'ensemble du cycle de vie des données, en assurant l'efficacité maximale en dépit d'une formidable complexité.

Pour faire avancer la préparation technologique et industrielle, la coordination SKA France organise des ateliers technologiques avec les industriels et les chercheurs intéressés sur des questions ciblées. 

 

Ateliers scientifiques

Le télescope SKA permettra de cartographier les différentes phases de l’histoire de l’Univers, des premières sources lumineuses aux systèmes d’astres évolués que nous observons aujourd’hui. Dès la première phase du projet, SKA1, les signaux électriques captés par des milliers d’antennes localisées dans les déserts australiens et sud-africains seront transportés avec des taux de plusieurs Tbit/s jusqu’aux super-ordinateurs installés à Perth (Australie) et Cape Town (Afrique du Sud). Ces données brutes deviendront des images 4D (position, temps, fréquence) du ciel à travers une chaine algorithmique complexe, qui demandera une puissance de calcul de plusieurs centaines de PFlops. 

Le projet SKA est donc un immense et passionnant « chantier de recherche », qui nécessite un grand effort de la communauté du point de vue non seulement astrophysique, mais aussi méthodologique, en réunissant des besoins et des défis scientifiques sur des domaines très variés. 

La coordination SKA France organise des ateliers scientifiques pour informer la communauté, favoriser les échanges et aider l'insertion dans les projets de radioastronomie de nouveaux chercheurs intéressés aux développements de SKA et de ses précurseurs. 

 

Livre blanc SKA français

Dans le cadre de la coordination SKA-France et en collaboration avec l'AS SKA-LOFAR, nous sommes en train d'organiser la rédaction d'un "livre blanc" de la contribution française à SKA

L'idée de base est d'identifier là où la communauté française pourra apporter une contribution importante à ce grand projet de radioastronomie et d'écrire des articles qui résument nos intérêts scientifiques, technologiques et industriels pour le projet.